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le choc entre la formule 1 et le mans n'est pas évité en raison de la popularité du sport

La popularité croissante de la Formule 1 fait souffrir le WEC et la Formule E

16 juin à 12:55
  • GPblog.com

Pour les amateurs de sport automobile, le week-end des 14 et 15 juin 2025 sera assez chargé. Non seulement le Grand Prix de Formule 1 du Canada a lieu à ce moment-là et l'IndyCar visite Détroit ; mais les légendaires 24 heures du Mans seront également courues à ce moment-là. Un triple choc qui pourrait difficilement être évité maintenant que la F1 est devenue extrêmement populaire. Tellement populaire que les autres grandes catégories de courses en souffrent.

Naturellement, la FIA et l'Automobile Club de l'Ouest (ACO) ont cherché à savoir s'il existait un autre moment dans le calendrier du sport automobile pour la plus grande épreuve d'endurance au monde. Se dérouler en même temps que la Formule 1 et, dans une moindre mesure, l'IndyCar est loin d'être idéal en termes de visibilité. Mais le calendrier international est progressivement devenu si chargé qu'il n'y a pratiquement plus de place pour faire d'une course comme Le Mans une épreuve à part entière. Tout comme les 6 heures d'Imola, le Lone Star Le Mans (à COTA aux États-Unis) et les 8 heures de Bahreïn dans le WEC se déroulent en même temps qu'un GP.

La Formule 1 engloutit déjà de nombreux week-ends

Le Championnat du monde d'endurance (dont Le Mans fait partie) est désormais un championnat de huit courses, l'IndyCar a 17 courses prévues en 25 et la Formule E fonctionne sur 11 week-ends. Pourtant, le plus gros "problème" est la Formule 1. Partout où le prestigieux cirque de la F1 se rend, il y a toujours des tribunes à guichets fermés et les organisateurs du monde entier sont donc impatients d'accueillir une course. Pour la saison 2025, 24 Grands Prix sont à nouveau prévus, mais il n'est pas exclu de passer à 25 par saison.

Par rapport à la Formule 1, toutes les autres catégories font pâle figure - même si le WEC connaît actuellement une croissance fulgurante. Aucun événement ne veut être programmé en même temps qu'un Grand Prix, car cela signifie moins de téléspectateurs, moins d'exposition médiatique et, conséquence logique, moins de revenus. Mais avec le calendrier de la F1 qui prend tant d'ampleur, il n'y a que peu ou pas de place pour rester à l'écart d'un week-end de F1 à chaque fois.

Le WEC et la Formule E s'affrontent aussi

Le Mans et le Grand Prix du Canada s'affrontent en 2025, mais il y a fort à parier que ce choix a été fait en tenant compte du calendrier de la Formule E. La catégorie électrique a déjà eu un conflit avec le WEC. La classe électrique avait déjà un conflit avec le WEC (Berlin en FE, Brésil en WEC, ndlr) prévu pour 2025, une fois de plus organiser une course en même temps que le championnat d'endurance n'était certainement pas souhaitable. En effet, un certain nombre de pilotes participent à la fois à la Formule E et au WEC, et leurs équipes sont tout sauf heureuses de devoir choisir l'une ou l'autre sur deux week-ends.

Un risque de participer à deux séries diront les outsiders. Il convient toutefois de noter que les pilotes de Formule 1 ne gagnent pas des millions par an. Un pilote moyen de Formule E ne devient pas riche en trésors grâce à son sport, il est donc heureux s'il peut aussi entrer dans le WEC, et vice versa.

Les nouvelles règles du WEC compliquent les choses

Les équipes de Formule E et de Formule 1 risquent de se heurter aux courses d'endurance en 2025. En effet, la FIA a annoncé la semaine dernière que les règles de la classe principale du WEC - les hypercars - changeaient : à partir de 2025, les équipes d'usine devront engager au moins deux voitures pour accumuler des points pour le championnat des conctructeurs. Des équipes comme Lamborghini et Cadillac auront donc besoin de plus de pilotes pour leur aventure dans le WEC, tandis qu'Aston Martin se présentera également sur la grille avec deux hypercars en 25. Pour remplir ces voitures, ces équipes se retrouvent bientôt avec des pilotes qui roulent actuellement en Formule E ou des réserves en Formule 1 (voir, par exemple, Mick Schumacher actuellement chez Alpine).